Mercredi 18 août 2010 à 1:56





MERDE !!!




Mercredi 18 août 2010 à 1:50

L'instant.
Celui qui a suivi cette bataille plus douce que les précédentes, peut-être parce que la pièce n'était qu'à nous cette fois.
Le temps ralentit, les mouvements deviennent plus fermes, plus lents, plus prononcés. Les peaux entrent en contact et mettent plus de temps que prévu à se détacher. Le sourire dans ta voix, un sentiment étrange, une sorte d'auto-autorisation à apprécier l'instant. Une pression sur tes poignets, mes mains, les regards qui se perdent, ma tête sur ton épaule, ton odeur...[...Inspiration...] Cet instant précis. Une enclave dans l'espace-temps, plus rien d'autre n'existe, ou plutôt, nous n'existons plus aux yeux du monde, le monde nous avale tendrement durant ces quelques secondes qui suffisent à ne plus comprendre. Ne plus comprendre comment c'est arrivé, si ça arrivera encore, si cela est vraiment arrivé.

(Je connais l'odeur de la couleur de ta peau.)


Le contact se rompt, un murmure, le travail.



(Toujours ces trajectoires.)

Mardi 17 août 2010 à 0:21


       Non mais qu'est ce que tu crois à la fin, que tu peux vivre comme ça, que vers l'avant sans faire attention à rien, que tu peux rêver à tout va ! Tu n'es pas compatible avec cette vie alors. Une sans-bagage qui ploie sous les valises ça n'existe pas ! On ne peux pas, c'est pas comme ça que ça marche, ta gueule à la fin, il y a des ouis et des nons pas des peut-être, dans ces cas là les situations interdmédiaires ça n'existe pas. Tant que l'on a pas choisis tout reste possible mais le point crucial, celui qui appelle le choix, tu ne peux pas l'éviter, respire réfléchissons ? Analyse : causes conséquences. Analyse. Meme analyse ça résonne bon sang. Apnée libre, je sais, c'est interdit, mais j'ai pas peur, j'ai confiance, plonge. Seules les nuits ont la totale liberté tellement, mon dieu, TELLEMENT convoitée. Respire vingt fois rapidement, dix fois lentement et dix fois normalement, prends le plus d'air possible et plonge, nage, regarde le sol, il défile, je vole. Je dessine la silhouette, celle qui regarde en coin de l'autre côté de l'eau. Le mur. 25 mètres ? A ce prix là, je peux voler encore un peu. Tu le sais ? Ah non, c'est vrai Laura ne dis que des bêtises... C'est ton ami hein ? Change de sujet. J'avais deviné. Mon dieu si je m'attendais à ça.  Je comprends tout, c'est limpide !  Arrête avec ton ironie à la con Claire, comme toute les mauvaises nageuses les futures noyées. Je me noie. Au fait, pendant que je te tiens la contre moi, il faut que je sache : est ce qu'on peut mourir d'indécision ? C'est dur. J'ai mal, tu savais ça aussi. Aimer ça fait un putain de mal de nicotine.  Tes mains là, elle sont là exprès ? Je veux dire celle-là, celle qui a poussé la mienne et qui est restée dessus ? Tu n'as pas du voir, c'est ça hein, t'es pas comme ça toi. Tu profites pas quand il y a contact ? Tu sens pas, la main dans ton dos ? La mienne. Merde. Tu dis rien, je continue hein. Et pourtant c'est pas du monochrome ton histoire, je te fais chier, mais dis le ! Ah ? Tu l'as déjà dis une bonne douzaine de fois, c'est vrai. Bon ben j'y vais. (...) Tu me suis là, je rêve pas, tu viens pour ça  ? J'ai un bleu. Les lunettes ça cache tes trajectoires, tu vises quoi ? Moi, oui je te regarde et alors ? Tu fais pareil non. Et ben alors continue.



"Tu avais des bras tellement fier qu'on pouvait qu'y mettre son coeur à y participer."





(avantage d'être seule à se lire : parler pour soi, ne pas être reconnue)












Pardon mais c'est trop bon.

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