croque-mes-cieux
Quand les feuilles s'envolent
Mercredi 5 novembre 2008 à 12:48
Lilian m'a dit que je délaissais Croque-mes-cieux. C'est faux. Je, j'y pense je suis là. Pour qui ? Personne, n'importe qui, tout le monde, je suis là. Je me sens toute bizarre, aujord'hui je suis toute seule à la maison. Papa m'a appelé pour me demander le numéro de Freddy, alors je lui ai donné, et puis je me perd en pensées, je vagabonde dans ma tête. Même pas dans mon corps. Juste, je reste dans ma tête, je ne veux plus me voir. Hier, j'ai même dis que je voulais me scalper le visage, déchiqueter ma face pour ne plus rien voir de ce qu'on me voit, Samuel a été surpris, je m'en veut de montrer mes nerfs come ça...
Je suis heureuse pourtant en ce moment.... Enfin. C'est quoi être heureuse ? Sérieusement, je crois que le problème viens de là. Je suis encore en Pyjama, avec des grosse chaussette de sky parce-que j'ai froid au coeur, et vu que j'ai entendu dire qu'on peut tout guérir par les soin des pieds, j'innove. Je dois faire ma valise aussi, et préparer du courrier, mais je suis trop fatiguée. Alors je vais attendre que papa revienne du travail ce midi, je vais attendre qu'il me gronde, et me demande ce que j'ai bien pu faire toute la matinée, mais attention : je ne vais pas lui dire que j'ai absolument rien fait d'autre que me morfondre sur les reflets de bonheur que la vie me laisse miroiter, non. Je vais juste lui dire que je me suis levée tard. Que j'ai pas vu le temps passer et que j'ai commencé à faire ma valise. Il me demandera s'il y a du pain et puis on mangera en parlant des élections Américaines, il sera de bonne humeur, je débarasserai et puis je remonterai pour "Faire ma Valise", Cette Valise que je commencerai ce soir, au environ de 22h, et que je terminerai sur les coup de minuit. Sarah, vraiment là, tu dépasse les bornes, pourquoi tu fais la malheureuse ? Pourquoi quand tu as tout pour être heureuse, tu fiche tout en l'air en te disant que ça ne va pas durer ? Moi je sais, mais chut, on ne dit plus, on se tait, pardon, je m'énerve contre toi, mais tu n'y peut rien, tu respire comme tu peux dans ton dédale de souvenirs périmés. Je voudrais être surprise merde. Je trouve tout le monde trop prévisible ! Au point d'enticiper les réponses à mes questions ! Merde, merde de merde. Biensûr, heureusement, j'ai des échappatoire, ceux qui me surprennent sans avoir besoin d'ouvrir la bouche, les dernières fibres, les derniers cheveux, les derniers morceaux de peau auxquels je me raccroche, pour ne pas sombrer, pour ne plus me noyer dans la routine, je bois la tasse d'un monde prédéfini et je crève à petit feu.
Mais un jours, les jolis mots qu'ils me chuchottent s'effilocheront, en même temps que les ailes de Petite-Fille-Fée qu'elle m'avait tricotées.
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skizophrene...tu vas dans le mur ! (excuse moi... un fatal reflexe.)